Depuis mai, un groupe d’habitants mène une expérience de compostage collectif, en partenariat avec la Ville, sur le centre-ville. Le but est de sensibiliser les habitants à l’intérêt de ce type d’installation.

Pour Caroline Santoni, la motivation afin de mener à bien son projet de compostage collectif est apparue à la lecture d’un article. Il relatait une expérience similaire dans une copropriété. Pourquoi ce qui est possible ailleurs ne le serait-il pas à Échirolles ?
Pourtant, ce type d’installation n’était pas une nécessité pour la jeune femme équipée d’un lombricomposteur. Mais “l’envie de partager, de faire bouger les choses” ont été les plus fortes. “J’ai envie de promouvoir le tri, de sensibiliser les gens, qu’ils prennent conscience de son importance. De tirer vers le haut la qualité du tri au centre-ville aussi.” Le taux d’indésirables est de 59 % pour Echirolles, 49 % pour la Métro, mais seulement de 46 % pour le centre-vil-le. “On peut encore mieux faire…”, dit avec conviction celle qui, en plus de participer aux ateliers Forum 21 de la Ville sur les déchets et aux séances de formation de la Métro, est devenue guide-composteur. Caroline s’est donc tournée vers la Ville. Trois composteurs — pour le broyat, les apports et la maturation — sont installés depuis mai, à titre expérimental, au jardin Champ de la Rousse. Une dizaine de familles y déposent régulièrement leurs déchets de cuisine (épluchures, coquilles d’œuf, thé, marc de café, morceaux de fruits, légumes crus), leurs fleurs fanées ou de petits végétaux. La première récolte de compost est prévue pour octobre. “Tout habitant peut participer”, explique Caroline. “Le compost sera partagé entre les habitants participant à la récolte. Le but est d’essayer d’économiser le traitement de 100 kg de déchets sur les 350 produits en moyenne par personne.” Un beau projet, un joli pari.

Informations et inscriptions : http://compostage.new.fr ou compostage@laposte.net